kafkaaulycee

Oui

Honte au P.S qui maintient une telle Administration kafkaïenne méprisante de son personnel !

Honte au P.S qui a trahi nos plus belles espérances, celles enflammées au ciel et vent du Larzac ! "Changer la vie", emprunté au poète aux semelles de vent, et bien piétiné depuis !!

Honte au P.S qui chasse les Roms comme des chiens, indésirables, insupportales à ce point d'être différents !!

Honte au P.S qui veut raser tout un quartier de Toulouse pour faire une gare soi-disant plus fonctionnelle accueillant une ligne TGV qui va détruire des milliers d'hectares entre Bordeaux et Toulouse pour gagner ...15mns !!, et ce en chassant des dizaines de familles de leurs maisons ! Honte au P.S qui favorisent les bureaux hébergeant les capitalistes européens plutôt que la réhabilitation de ce quartier populaire ! Et si la Côte Pavée avait été du côté de l'avenue de Lyon, le P.S aurait-il conçu le même projet ??!!

Honte au P.S qui depuis les Médicis à Florence au XVe qui voulaient le plus beau, le plus grand campanile, n'a pas compris que les temps ont changé, que le respect des hommes et de la nature doit être la priorité absolue !!

Honte encore à la mairie P.S de Toulouse qui laisse bétonner sous mes fenêtres en rasant des espaces verts (un magnifique peuplier trentenaire) pour faire des parkings qui seront loués 30€  par mois aux HLM tout proches !!

Honte au P.S qui ne nous fait plus rêver, qui bien plutôt nous fait vomir !!

     Aujourd'hui même je reçois avec force Recommandé postal, une lettre du Rectorat m'informant des nouvelles poursuites qu'il compte engager à mon encontre.

     Dans un précédent article je disais bien qu'il y aurait une vengeance, mais je ne pensais pas à un tel niveau. Ah! je serai un éternel naïf !!

      Voici qu'elle est enclenchée !

    Ce n'est pas vraiment une vengeance, c'est tout simplement la machine administrative qui se met en branle, puisqu'elle ne supporte pas qu'un subordonné ose élever sa voix contre les agissements inadmissibles, voire illégaux (cf. Discrimination) de ses Services.

     Ainsi donc aujourd'hui cette lettre du Rectorat m'informant des poursuites qu'il compte engager, exactement comme il y a deux ans pour la procédure du blâme (voir article "Historique") Mais bien sûr cette fois-ci ce sera plus grave : la suspension très probablement ...

     Je mets à la disposition de mon fidèle lectorat les termes de la menace :

"Peuvent, en effet, vous être reprochés, en votre qualité de fonctionnaire et de professeur agrégé, appartenant au corps hiérachiquement le plus élevé de l'éducation nationale, dans votre comportement et vos écrits, un manquement réitéré à l'obligation de respect de la personne, de la fonction et de l'autorité de votre chef d'établissement et supérieur hiérarchique, ainsi qu'à celle des membres de l'équipe de direction du Lycée Raymond Naves, à Toulouse, et un manquement caractérisé à l'obligation de réserve vis-à-vis de votre administration : "La règle, comme autrefois celle de ne pas sanctionner les instits pédophiles, est que les rectorats soutiennent les principaux et proviseurs dans les affaires de harcèlement, malgré l'évidence des faits..."; peuvent, enfin, vous être reprochés un comportement et des écrits contraires à votre obligation de loyauté  et de dignité, de nature à porter atteinte à l'image de votre établissement d'affectation, ainsi qu'à la réputation du corps des professeurs agrégés, et du service public de l'éducation nationale."

    Suit une nouvelle invitation "à consulter [mon] dossier administtatif et à présenter [mes] observations, le 16-10-13"

     Nous sommes, comme prévu, en plein rêve kafkaïen : l'administration lâche d'un côté du lest (cf. emploi du temps) et de l'autre elle veut sévir, punir les rebelles, les révoltés. On me demande de respecter les personnes mais comment respecter des gens qui  ne me respectent pas, qui sans aucun motif m'interdisent de Bac, etc, etc ?

     Et cela est d'autant plus kafkaïen que je suis en train de travailler à la réhabilitation de Raymond Naves qq peu oublié depuis 70 ans. Je ne cesse de recevoir depuis 15 jours des messages de soutien pour mon projet de réédition de la plaquette de poèmes du Résistant qui a donné son nom au Lycée (voir extraits dans ce blog).

Suprême honneur : Francis Naves, le fils de l'universitaire toulousain, lui aussi Résistant à 17 ans, me reçoit chez lui pour le week-end afin de finaliser cette réédition !! Mme Houlié a donné...son accord à cette entreprise !! et d'un autre côté elle alerte le Rectorat pour me punir !!

   Kafka, ton univers impitoyable !!

   Moralité : l'Administration reste la même sous Sarkozy comme sous Hollande !! Chapeau les socialistes !

   Je ne me féliciterai jamais assez de ne pas avoir voté en mai 2012 !!!!

   Qui humilie s'expose à être humilié...

   C'est la leçon que l'on pourrait tirer de l'annulation par M.Peillon et Mme Filipetti, respectivement ministre de l'Education Nationale et de la Culture, de la visite qu'ils devaient faire sur notre Lycée vendredi.

    Ils ont préféré se rendre sur un Lycée plus sexy, les Arènes...

    Peut-être ont-ils lu ce blog...

Toi la vie

Toi qui donnes leur goût aux choses

Toi la vie

Vallée multiple aux feuilles innombrables

La même et la toujours renouvelée

Plus riche chaque jour aux bras tissés d’étreintes

Faite de moi de nous

Toute en cru regard ébauché

Où sourient tant d’années allègres

Toi source vive et mer étale

Glèbe dorée

Roc blanc vêtu d’azur colline

Pétrie amoureusement au fil des jours

Incomparable joie sans amertume

Sans déclin sans regret

Plénitude

Tous tes rayons pleuvent sur mes labours

Et les dilatent d’exaltation fertile

Il y pousse imprévus d’énormes genêts d’or

Et des touffes de thym poudreux timides

Où pétille âpre et fier notre parfum d’amour.

Je suis abasourdi par cette dérive de l'opinion publique qui, à propos du meurtre d'un voleur à Nice en dehors de toute légitime défense, veut nous faire croire que le bijoutier, en fin de compte, n'a pas eu tort de tirer !

Manuel Valls en venant à Nice lui aussi ne condamne pas formellement l'orfèvre en tir dans le dos.

Il s'agit bien d'un meurtre style western où on se fait justice soi-même.

Il faut appeler un chat un chat, et un voleur pas un chien.